17 novembre 2020

Superliminal

Superliminal peut être résumé comme un mélange entre The Stanley Parable et Antichamber. Ce jeu nous plonge en effet dans un monde de rêve (littéralement) qui joue avec notre perception des choses.

Le principe est assez simple : notre personnage est bloqué dans un rêve et ne parvient pas à en sortir. Le but est simplement de progresser en tentant de comprendre les règles parfois changeantes de ce monde onirique. Le gameplay alterne des phases de puzzles et des phases de progression que je qualifierai de "tripantes".

L’environnement tente en effet de jouer constamment avec notre perception des choses. Parfois, ce sera avec des trompe-l'œil assez perturbants, d'autre fois, ce sera des couloirs infinis ou des portes vers d'autres lieux tels qu'on a pu en voir dans Antichamber par exemple. Mais l'exemple le plus récurant est le jeu avec les perspectives. Lorsqu'on tient un objet dans les mains, il peut grossir ou rétrécir selon la façon dont on le regarde. C'est assez difficile à expliquer et assez perturbant à vivre lorsqu'on a l'habitude d'évoluer dans des jeux en 3D à la première personne et je ne me suis pas lassé de jouer avec ça durant tout le jeu.

Superliminal n'est pas très long et ne vous occupera pas plus de 3 heures. Ce n'est pas non plus un jeu révolutionnaire. Cependant, il m'a fait passer un bon moment, car j'apprécie toujours ces jeux un peu expérimentaux qui nous font vivre des sauts dans l'inconnu. Il n'y a pas énormément d'énigmes et mise à part quelques unes un peu tordues, elles ne posent pas de grosse difficulté. Ne vous jetez pas sur ce jeu en espérant un bon puzzle game mais plutôt voyez le plutôt comme une curiosité à explorer, à la manière d'un Stanley Parable.

Conclusion

Superliminal propose un concept très intéressant qui joue avec notre perception et nous retourne le cerveau dans tous les sens.

Ce n'est pas le jeu du siècle mais c'est une curiosité que j'ai pris plaisir à découvrir.

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