Prison de Paradizna
Description : Journal intime, confisqué au domicile du détenu numéro 9133-612
23 novembre 1982
C'est un grand jour ! J'ai été tiré au sort lors de la loterie nationale et j'ai gagné un poste de contrôleur de l'immigration. On m'a affecté dans un poste sur la frontière avec le Kolechia et j'ai donc dû déménager. Le premier jour de travail s'est bien passé, la frontière venant d'ouvrir, j'ai dû laisser entrer uniquement les citoyens de notre Arstotzka bien aimée.
J'attends impatiemment la journée de demain, l'opportunité de travailler à nouveau me motive comme jamais !
24 novembre 1982
Un terroriste a réussi à franchir le mur et à tuer un garde, le pauvre était arrivé hier en même temps que moi. Je n'ai rien dit à ma famille, je ne veux pas qu'ils s'inquiètent. Il faudra que je travaille plus demain car à cause de l'attentat la frontière était fermée l'après-midi et je n'ai pas reçu la totalité de mon salaire. J'ai dû puiser dans nos dernières économies.
26 novembre 1982
La sécurité a été renforcé et suite à l'attentat et nous devons maintenant demander un permis d'entrée à tous les résidents étrangers et vérifier la carte d'identité des citoyens Arstotzkans.
Je ne parviens plus à suivre la cadence avec tous ces papiers et j'ai fais une erreur hier, j'ai laissé passé un homme avec une autorisation frauduleuse, ce qui m'a valu un avertissement. Il faut que je sois plus vigilant à l'avenir.
29 Novembre 1982
Un attentat suicide a eu lieu hier, plusieurs gardes ont trouvé la mort. En conséquence, nous avons pour consigne de fouiller méticuleusement tous les citoyens du Kolechia.
Cette tâche me prend un temps fou, et je n'arrive pas à gagner suffisamment d'argent, je suis obligé de couper le chauffage un jour sur deux.
30 Novembre 1982
Ce devait arriver... Ma femme et mon fils sont malades et je n'ai pas de quoi acheter des médicaments. Le pays va mal, des rebelles sont entré en contact avec moi, je ne sais pas ce qu'ils désiraient exactement mais je n'ai pas eu le temps de les faire arrêter.
2 décembre 1982
Les rebelles continuent à me rendre visite, même si je refuse de les aider. Je sais que certains essayent de passer la frontière mais je n'ai pas réussi à les identifier. Ils m'ont laissé un message codé, je ne sais pas en quoi il consiste mais je l'ai gardé, juste au cas où...
3 décembre 1982
J'ai reçu une enveloppe, elle contenait plus d'argent que je n'en avais jamais vu. C'est encore ces rebelles, ils veulent m'acheter... Je ne sais même pas ce qu'ils attendent de moi !
J'ai été tenté d'accepter un instant, puis j'ai brûlé l'argent ! Je dois rester fidèle a Arstotzka !
J'ai appris qu'un enquêteur devait nous rendre visite demain. J'ai décidé de lui montrer les documents codés, je pense que ça pourra l'aider. Je pourrais peut-être même espérer une promotion pour ma loyauté !
Papers please : un jeu qui ne paye pas de mine, mais qui se révèle étonnamment riche et plaisant. Vous incarnerez un agent de l'immigration dans un pays totalitariste imaginaire.
C'est parfois drôle, parfois triste, toujours brillant et ça s’achète sur gog.com, Steam, Humble store. Sans hésiter un incontournable pour moi.