Tous les 10 ans, un enfant est choisi pour devenir le "Dreamer", une personne qui sera responsable de recueillir les vœux des villageois. Lors d'une grande cérémonie, le Dreamer a le devoir de tirer un unique projectile à l'aide d'une fronde pour enflammer un calice placé au loin. Si le tir est réussi, les voeux seront exaucés.
On est donc chargé d'incarner ce Dreamer qui passe ses journées à s'entrainer à la fronde pour maitriser son tir au mieux. La nuit venue, des inconnus viennent présenter les voeux qu'ils souhaitent réaliser et on est libre de les accepter ou non, selon notre compas moral. J'ai été surpris par le ton des dialogues, très moderne.
Sans être totalement mémorable, Many Nights a Whisper est une belle surprise qui ne coute que quelques euros et parvient à nous immerger dans son univers durant une petite heure.
J'aime ce genre de propositions, qui ressemble plus une expérience philosophique qu'à un jeu. Le concept est simple, mais puissant. Le tir final que l'on doit réaliser est un bon moment de tension. Il n'y a qu'un seul essai. Que le tir soit réussi ou non, le jeu sera terminé.
