Depuis que j'ai joué à l'étonnant Pony Island, je me jette sans hésiter sur tous les jeux développés par Daniel Mullins. Inscryption n'y a pas fait exception et j'ai constaté avec joie qu'il a encore une fois réussi à se renouveler.

En découvrant les premières images d'Inscryption, je ne peux pas dire que je suis spécialement emballé. On dirait un jeu de deckbuilding avec des éléments de rogue-like, un peu comme Slay the Spire… Ce n'est pas le top de l'originalité, mais bon, pourquoi pas. Les mécaniques s'apprennent rapidement, elles se révèlent assez simples, voire simplistes. Pourtant, les combats sont plaisants et s'enchainent agréablement. Les graphismes sombres et pixelisés ainsi que l'excellente ambiance sonore créent de la tension et du mystère. Tiens… Est-ce qu'une carte vient de me parler ? Mais au fait, qui est cet étrange maitre du jeu dont on aperçoit que les yeux brillants ? Oh… Les touches de directions fonctionnent, qu'est-ce que…

Une dizaine d'heures plus tard, j'ai atteint la fin de l'aventure. Si vous connaissez les autres jeux du développeur, je ne vous surprendrais pas en vous apprenant que Inscryption cache plus qu'un jeu de cartes. Des secrets et une histoire sont à découvrir et c'est l'un des gros intérêts du jeu. Je ne vous en dévoilerai donc pas davantage, mais je peux vous donner mon avis !

Pour faire simple : j'ai adoré. La réalisation est juste dingue et elle vient créer une atmosphère assez unique, tout en aidant à dessiner une personnalité marquée pour notre maitre du jeu. Les surprises sont souvent cachées derrière de petites énigmes et elles se révèlent satisfaisantes. Mais ce qui m'a le plus étonné, c'est de constater que Inscryption contenait de vrais moments stratégiques, avec un peu de deckbuilding et des choix d'améliorations. En effet, les phases de gameplay ne sont pas de simples blagues comme ont pu l'être celles de Pony Island et elles proposent plus de profondeurs que les parodies un peu limitées de The Hex. Ne vous attendez pas à beaucoup de rejouabilité, mais les mécaniques font parfaitement le travail pour maintenir notre intérêt jusqu'à la fin.